Célestin D., en CM2 à l'école de la Colombière de Chalon-sur-Saône, a passé une audition à Autun samedi 23 avril, afin d'intégrer la chorale de jeunes chanteurs la plus célèbre du monde.

Célestin D. attend une lettre. Celle des Petits Chanteurs à la croix de bois. Le San-Rémois de 10 ans a passé l'audition pour intégrer la manécanterie d'Autun, à la rentrée de septembre, samedi 23 avril : « J'ai vraiment envie d'intégrer cette chorale. C'est la deuxième meilleure au monde. » « Fin 2016, ils partent faire une série de concerts en Chine. Ça motive Célestin », explique Franck D., le papa. Après avoir visité l'internat, vu la cuisine, appris le fonctionnement, il n'avait que plus envie d'y aller.
L'histoire avec la chorale commence il y a deux ans. « J'en ai parlé avec Célestin pour la première fois il y a deux ans. Je ne sais pas pourquoi je pensais que c'était déjà en Saône-et-Loire. À l'époque, ça ne le tentait pas », explique la maman Agathe Desserey. Pendant les vacances de février, un soir, la famille en rediscute. Ils regardent ensuite le site internet de la chorale. Devant ce qu'il découvre, l'enfant n'a plus qu'une envie : rejoindre la chorale.
Célestin s'exerce deux heures par jour
Impossible de s'inscrire pour la session de février, ce sera donc au printemps. Suit une longue préparation ? Même pas. Ou plutôt, Célestin se prépare tous les jours, à son rythme : « Je chante tout le temps. » Principalement des chants religieux ou des chansons tirées des films de Disney, comme ceux de Mary Poppins. Avec une voix magnifique. Ses parents estiment qu'il chante au moins deux heures par jour. Sans compter sa participation à la Maîtrise chalonnaise, qu'il a intégrée il y a trois ans. Comme entraînement spécifique, la mère d'un ses amis lui a donné trois cours d'1 h 30 pendant trois mercredis. Célestin D. a tout de même dû apprendre des partitions.
Le jour J, la famille a trois rendez-vous. L'un est pédagogique. Notes, comportement et autonomie sont évalués. « Il est bon élève, travaille seul et sait se débrouiller », reprend Agathe D. Le suivant est musical. Là, Célestin, sans trac ni parents, a interprété deux chants : « Les personnes m'ont dit à la fin que c'était bien. » Le jury lui a également demandé l'argument qu'il le ferait entrer de suite dans la chorale. « J'ai dit que je savais bien chanter et que j'étais bon élève. C'est la seule question qu'ils m'ont posée à laquelle je n'ai pas trop su répondre », reprend Célestin D. S'en est suivi une visite de l'établissement et un petit test de sociabilité.
S'il est pris, « être sans mes parents la semaine, ça ne me dérange pas, lâche Célestin D. Avec la chorale, il y a tellement de choses à faire, de concerts, de pays qu'on verra ». « C'est une expérience unique », ajoute son père. Mais s'il est refusé, « je recommencerai l'année prochaine, puis l'année suivante ».
Le jour J, la famille a trois rendez-vous. L'un est pédagogique. Notes, comportement et autonomie sont évalués. « Il est bon élève, travaille seul et sait se débrouiller », reprend Agathe D. Le suivant est musical. Là, Célestin, sans trac ni parents, a interprété deux chants : « Les personnes m'ont dit à la fin que c'était bien. » Le jury lui a également demandé l'argument qu'il le ferait entrer de suite dans la chorale. « J'ai dit que je savais bien chanter et que j'étais bon élève. C'est la seule question qu'ils m'ont posée à laquelle je n'ai pas trop su répondre », reprend Célestin D. S'en est suivi une visite de l'établissement et un petit test de sociabilité.
S'il est pris, « être sans mes parents la semaine, ça ne me dérange pas, lâche Célestin D. Avec la chorale, il y a tellement de choses à faire, de concerts, de pays qu'on verra ». « C'est une expérience unique », ajoute son père. Mais s'il est refusé, « je recommencerai l'année prochaine, puis l'année suivante ».
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